Santiago par le Camino del Norte

En route sur le chemin de Compostelle par le Camino del Norte que nous avons decidé de parcourir ensemble. Dans ce blog nous essayerons de vous faire partager notre voyage vers Saint Jacques de Compostelle.

Mireille et Alain

Lever à 7h00, petit déjeuner dans une pâtisserie à 7h30 avec de bons gâteaux pleins de crème (faut bien s'adapter aux mets locaux) et un départ effectif à 7h50 pour notre première étape.

Le soleil n'est jamais si beau qu'un jour où l'on se met en route. ( J.G.)

Facile le long de la Playa de la Concha, ça se corse dès la sortie de San Sebastian pour attaquer le Monte Igeldo. Très joli chemin avec des vues spectaculaires sur l'océan en contrebas.

Passage par l'ermitage de San Martin avant de descendre sur le petit village d'Orio, où nous avons failli manger.

Arrivés un peu tôt vers midi, le service du déjeuner n'avait pas encore commencé et comme nous n'étions qu'à quelques km de notre étape, nous avons continué jusqu'à l'entrée de Zarautz, où nous attendait un restaurant. 

Le menu du jour proposait plusieurs choix et comme on ne comprenait pas tout, le choix s'est fait un peu au hasard avec de bonnes surprises et d'autres un peu moins bonnes mais globalement très copieux.
Et c'est avec un peu de mal , mais le ventre bien plein que  nous avons repris la route pour rejoindre notre hébergement.

En passant par la grande plage, très prisée des surfeurs !

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Une des caractéristiques du Camino del Norte est la difficulté du terrain. Les paysages sont magnifiques mais ils se méritent car il faut s’élever au dessus du niveau de la mer.

Après 4 km le long de la mer et au bord d’une route, les choses sérieuses ont commencé : quatre belles montées, des beaux chemins, des paysages variés.

Nous avons vu très peu de monde comme hier.

Arrivée toute en descente sur 4 km à Deba petite ville de bord de mer où nous avons goûté une spécialité locale : les chipirons à la plancha.

Avant de rejoindre notre première auberge de pèlerins, pas cher mais en dortoir de 10. Il faut bien tous les héberger !

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Le pèlerin se lève tôt, à 6h du matin pour certains. Notre petit déjeuner étant à 7h30, nous avons le temps de nous préparer tranquillement. Aujourd’hui étape test avec plus de 32 km et un peu plus de 1000m de dénivelé positif. 
Le chemin s’éloigne un peu de la côte et rentre à l’intérieur des terres avec de belles montées et des descentes redoutables.

Finies les asphodèles et bonjour les eucalyptus, la vigne a fait place aux genêts et aux conifères.

De jolis panoramas sur la moyenne montagne et très peu de villages traversés.

Et avant d’arriver à Markina-Xemein, où nous avons déjeuné à l’heure espagnole (14h30), nous avons fait un petit tour par l’ermitage de San Miguel de Arretxinaga construit autour de trois rochers immenses qui forment l’autel. 

Le ventre bien rempli, les cinq derniers kilomètres le long d’un petit ruisseau semblaient interminables. 

Et c’est vers 17 heures que nous sommes arrivés à Bolibar, terme de notre périple dans la ville qui a vu naître les ancêtres de Simon Bolivar.

Bilan positif de l'étape : on n'est plus obligés de manger à midi pile, sous peine de rébellion, le dénivelé de l'étape n'est plus un critère, mettre un pied devant l'autre même quand on est fatiguée fait partie du B A ba de l'apprenti pèlerin.

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Étape courte mais diversifiée, terrain vallonné et essentiellement rurale avec quelques passages dans des forêts de résineux et d’eucalyptus.

Un petit bonjour pour démarrer cette belle journée.

Dès que l'on quitte les petits villages, ça grimpe !

Le chemin passe par le monastère de Zenarruza et son très joli cloître.

Certaines descentes sont très bien aménagées , heureusement !

Traversée d'une rivière par un pont du XVI ème siècle, l'un des plus anciens de la région d'Urdaubai (Puente Artzubi)

L'Arbre de Gernika est un chêne de la ville basque de Gernika qui est l'emblème officiel de Biscaye.

Et bien entendu la réplique en mosaïque du tableau de Picasso.

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Au départ, le chemin nous mène aux incontournables de cette petite ville charmante, où nous avons goûté hier soir pour la première fois les pintxos.

Dès la sortie de la ville, on attaque la colline, comme d’habitude, par un chemin empierré qui a été rendu glissant par la pluie de  cette nuit.

Une fois sur les crêtes, c’est une succession de montées et de descentes essentiellement sur des beaux chemins ou sur des petites routes. Quelques passages un peu plus boueux agrémentent la promenade. 

Il a fallu attendre le km 15 pour apercevoir la première église. Du km 15 au km 25 , le terrain est désespérément plat. Heureusement, le soleil est revenu. Nous en profitons pour nous restaurer avant d’attaquer le Monte Avril, 358 m, point de passage obligé pour plonger sur Bilbao.

3 km de descentes et d’escaliers après cette longue étape, c’est cruel . Mais il fallait bien faire quelques efforts pour s'offrir la capitale du pays basque.

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Nous partons de Bilbao par le Guggenheim, désert de bon matin : nous l’avons pour nous tout seuls. 

Aujourd’hui, les prévisions météo ne sont guère optimistes et la cape de pluie était à portée de main. Fine bruine le matin à peine partis, averse vers midi, le chemin sous la pluie prend un autre visage. Heureusement sur cette étape plate, il n’y avait pas grand chose à voir et la sortie de la ville, le long de la Ria de Bilbao dans un décor de complexes industriels et portuaires partiellement en ruine n’est pas très excitante. Seuls les avirons rythment notre marche ! 

L’arrivée à Portugalete permet de traverser le canal par l’imposant pont transbordeur de 160m de long avec ses tours de 61m de haut, le Puente Colgante.

Plus anecdotique, un tapis roulant permet de gravir les quelques mètres de dénivelé pour le plus grand bonheur de Mireille.

Et après un repas de pintxos, - on ne s’en lasse pas- c’est en traversant la plage que nous avons rejoint notre casa rurale à Pobena, village du bord de mer.

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Départ de Pobena avec le ciel bleu pas encore le soleil mais ça ne devrait pas tarder. Nous sommes maintenant en Cantabrie, fini le Pays basque et les noms en X, Y et K incompréhensibles et indéchiffrables. Petite étape aujourd’hui 24 km et une seule colline au programme : 250m…

Pour aller d’un point à un autre, le chemin le plus court est bien la ligne droite sur le plat ou en montée.

L’odeur de jasmin nous accompagne tout au long du chemin.

Au détour d’un chemin, une vieille dame nous offre deux oranges cueillies directement sur l'arbre. Juteuse et bien sucrée, un vrai délice.

Nous avons pris le chemin des écoliers par la campagne plutôt que le bord de mer par la route.

Arrivée en ville par le bord de plage. Castro Urdiales est une petite ville balnéaire bien sympathique.

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Départ de Castro sous la grisaille en passant par la célèbre plage Ostende. cette ville vit beaucoup  grâce au tourisme balnéaire.

Cette étape ne restera pas dans les annales. Pas top, le cheminement au bord de l’autoroute puis au bord de la nationale 634.

Heureusement, le chemin passe aussi par des endroits très chouettes. Au détour d’un chemin, on se retrouve dans une forêt étrange, très minérale pour déboucher sur la mer.

L’arrivée sur Laredo est de toute beauté, malgré la dernière difficulté à franchir, ce qui n’est pas du goût d’une certaine pèlerine….

Le soleil commence à taper et le petit rosé bien frais avec le menu du jour permet de recharger les batteries

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Départ de Laredo de bonne heure et de bonne humeur par la Playa de la Salvé longue de 4km après un bon petit déjeuner.

Pour arriver à Santona, il faut prendre le bac qui prend principalement des pèlerins directement sur la plage.

A peine débarqués, 1ère difficulté et la seule, entre la plage de Berria et celle de Noja, la montée et la descente du nez rocheux El Brusco est assez délicate, le chemin étant rendu glissant par la pluie de cette nuit. Il nous faut longer 4 km de plage, trop dure la vie….

Puis traverser un petit chenal à gué sans chaussures ! 

La deuxième partie du parcours empreinte de nombreux petits villages, et les paysages sont essentiellement ruraux.

Un menu du jour dans une sympathique auberge à Miguel de Meruelo nous requinque et nous voilà repartis pour les 6 derniers km de l’étape sous des températures estivales.

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